La saison se termine, les Boys s'apprêtent à entrer de plein pied dans
le championnat 94/95 où ils comptent bien fêter leur 10ème
anniversaire. En attendant, le “Championnat des Ultras de Paris”
n'attend plus que sa finale soit disputée. Ce sera chose faite à
l'automne, au Parc, où les Supras battrons le PAC pour l'anecdote. Pas
de renouvellement de l'expérience puisque le PSG décidera d'organiser
lui aussi un tournoi inter-associations. Le 2ème “Championnat des
Ultras de Paris” ou “CUP” n'aura donc pas lieu. Enfin cette nouvelle
saison est aussi l'occasion de voir revenir Luis Fernandez au PSG, en
tant qu' “entrainor” bien sur ! Ca démarre mal puisque notre club,
champion de France en titre, commence par 3 défaites et trois nuls,
enfin on se console, l'OM est en D2 après sa rétrogradation suite aux
histoires de corruption que vous connaissez tous.
PSG-Montpellier (oct. 94) voit la première apparition de la section
Beauvais, qui regroupera entre 30 et 50 membres suivant les années. Ce
mois d'octobre verra aussi 350 parisiens (à majorité hools) descendre
défier les Provençaux à Martigues: de multiples bagarres et jets de
fumigènes ponctueront la journée, le match et la soirée. A noter
l'impressionnant acharnement des sudistes à vouloir notre bâche... En
vain. Conséquence de l'annulation de tous les déplacements officiels
depuis celui, houleux, de Marseille, les fans se déplacent donc par
petits groupes, indépendamment de toute structure et les exactions se
multiplient, comme celles de Bordeaux... Tous les groupes de Boulogne,
quelle que soit leur tendance, y participeront à plus ou moins grande
échelle. Le mois de décembre 94 voit le déploiement de la bâche anti
St-Denis (PSG-Strasbourg) pour manifester contre l'éventuel
déménagement du club. Initié par notre groupe, ce mouvement sera
heureusement repris par l'ensemble des associations parisiennes, avec
succès jusqu'à présent.
paris SG-barcelone 94/95
C'est l'époque des tifos réussis: Tour Eiffel en cartons contre le
Bayern, “TOUJOURS VAINCRE” contre Bordeaux, nef sur une mer de bandes
plastiques rouges et bleues contre Kiev, arc-en-ciel contre Nantes, feu
d'artifice contre Lyon,... Nous croyons alors en un printemps
triomphant.
Mars 1995: PSG-Barcelone. Bricolage obligatoire suite à de nouvelles
interdictions et bandes plastiques au programme. Finalement plutôt bien
réussi.
Aril 1995: avant Milan-PSG; une banderole “850 F de qui se moque-t'on
?”. Il semblerait que les Boys soient le groupe le plus pauvre du Parc,
car il est le seul à s'être manifesté devant cet abus financier.
PSG-OM: en demi- finale de la Coupe de France, victoire logique du PSG,
de notre coté un superbe tifo en feuilles rouges et bleus formant la
Coupe de France, ainsi que le mythique voile “Notre Histoire Deviendra
légende”. Nous arrivons à Milan-PSG pour une élimination du PSG en 1/2
finale de la C1 mais à noter l'impressionnant “Qui no salta parigino e”
des Milanais à San Siro...
PSG-St Etienne en mai; 10ème anniversaire des BOULOGNE BOYS avec un
tifo en feuilles inscription “1985″ plus une banderole “10 années de
fidélité”. De nombreuses torches viendrons éclairer cette anniversaire
ainsi que les banderoles de sympathie des autres groupes Parisiens,
tous passés se former au sein du groupe à la tête de mort. Ce sera
l'occasion de sortir une nouvelle voile autofinancée aux couleurs du
groupe, superbe !
Suite aux lamentables prestations des parisiens à Rennes et à Bordeaux,
la dernière rencontre au Parc contre Le Havre sera l'occasion de
conspuer dirigeants et joueurs, accusés de ne pas mouiller le maillot.
historique de 1995/00
La saison 95-96 annonce un tournant : le groupe a tendance à se
rajeunir, cela se confirmera à la fin de la saison avec la constitution
d'un nouveau bureau, qui s'efforcera tant bien que mal de perpétuer
l'esprit Boys. Dès le mois d'août, un millier de parisiens
s'engouffrent dans la Beaujoire pour l'enflammer. Indépendants,
vacanciers et “caristes”, pour une fois unis, s'en donneront à coeur
joie pour manger du “CANARI A LA PARISIENNE”. S'en suivra l'occasion de
retrouver la joie des déplacements en cars... libres ! avec leur lot
d'anecdotes qui en font le charme.
PSG-Monaco, septembre 95, dans le block B3 la voile “BOULOGNE BOYS'85″
et une animation à base de ballons blancs. PSG-Strasbourg, tifo
“Bienvenue en enfer” avec un diable, des bandes plastiques et des
feuilles.
paris SG-glasgow En Coupe d'Europe, la double confrontation avec le Celtic Glasgow
marquera pour toujours les esprits parisiens : 7 000 écossais viennent
à Paris en octobre partager leur bonne humeur. Au match retour, ils
comblent de bonheur les 300 parisiens présents qui se montrent
exceptionnellement chaleureux avec eux, la Guinness aidant : “Come on
you Bhoys !”.
paris SG-nantes 95/96
Une banderole à l'intention du faussaire Robial (l'inventeur made in C
+ du nouveau logo du club) nous vaut une fois de plus quelques
remontrances, cette fois des journalistes pour lesquels nous sommes des
incultes qui ne comprenons pas “l'association des couleurs”. Sans
commentaire. Le fossé se creuse avec le club... La venue de Nantes en
décembre permet au Kop d'égayer ce morne hiver grâce à nos milliers de
ponpons blancs, accompagnés d'une bâche “NOUS ON CROIT AU PERE NOEL”.
Victoire 5-0 sur les canaris !
paris SG-la corogne
Rendez-vous est pris en mars 96 pour accueillir Parme et sa vedette
“HRISTO DE...”, enfin qui vous savez, qui a proféré des menaces à notre
encontre si nous ne retirions pas immédiatement cette banderole. Ce à
quoi nous avons répondu par un “PARMA MERDA” décisif. Le ton était
donné.
Vint ensuite La Corogne en avril, pour un beau damier tricolore et une
ambiance à la hauteur de l'événement, avant l'apothéose finale au Stade
Baudouin (8 mai 96, faut-il le rappeler !?).
Là, nous sommes attendus par une armada de policiers surexcités qui
nous provoque outrageusement, arguant de notre vilaine réputation: un
petit Heysel est évité de peu devant notre tribune assiégée par des
cavaliers arrogants, le tifo est interdit, nous récupérons
difficilement nos tambours et le mégaphone. La victoire finale plongera
heureusement les cars dans un délire inavouable pour certains...
PSG-Bastia: quarante trois mille personnes en cette dernière journée de
championnat pour fêter le vainqueur de la Coupe des Coupes, mais aussi
Daniel Bravo et Luis Fernandez. Dans le Kop de Boulogne un tifo dans
toute la tribune est organisé en feuilles rouges et bleus avec un
lettrage C2 plus la coupe d'Europe. Les Boys sortirons une banderole
pour Daniel Bravo “Grazie Daniel”. Le groupe compte alors 363 membres.
Le fanzine est repris par le tandem de choc Higgins-Guigui, ils sortent
le numéro 10 de CLAMEUR, toujours fidèle et sporadique, qui met en
valeur la disparité géographique (seulement 21 Boys habitent Paris
même). C'est l'occasion de revenir sur l'histoire du Parc des Princes,
dont le P.S.G. ne daignera pas fêter le centenaire. Normal, ses
dirigeants ont alors d'autres ambitions. C'est la fin d'une époque;
certains responsables du groupe stoppent leur activités au sein du
bureau, écoeurés la politique du club visant à annihiler ce qui reste
du mouvement ultra à Paris. D'autres n'ont pas eu ce choix: leur
passion les a finalement conduit devant la justice, accusés qu'ils sont
d'avoir introduit des fumigènes dans une enceinte sportive le soir d'un
PSG-Metz particulièrement illuminé et enfumé. Merci qui ?
En ce début de saison 96/97 on annonce prématurément la fin des
Boulogne Boys, au grand dam de certains qui voient dans ce groupe l'un
des seuls garants de l'identité historique du Paris SG. Le groupe
répond pourtant présent, autant à domicile qu'à l'extérieur en
organisant des cars. A Nantes (déc. 96), les C.R.S. restent même
perplexes devant notre bâche: “C'est quoi cette tête de mort avec un
chapeau? C'est politique? On la laisse rentrer?”. Finalement, la bâche
aura son visa, mais ne devra pas être accrochée au grillage. C'est
pourtant là qu'elle passera la soirée... sans agresser personne, juré.
La venue des Marseillais (nov. 96) donne l'occasion à Jean-François
Domergue de nous montrer sa couardise. Il souhaite la bienvenue aux
Marseillais, et dans le même temps nous fait du chantage. Le monde à
l'envers. C'est le clash entre Boulogne et le club... Les sudistes le
remercient en canardant Auteuil de la plus belle des manières et en
recevant quelques mois plus tard le PSG. (mai 97), toujours sans ses
supporters, avec un superbe maillot du Barça.
Devant les résultats médiocres de l'équipe, le club organise un
déplacement à Monaco (jan 97) pour 300 francs... Du jamais vu ! Mais le
pire reste à venir: un certain club Bianconeri et une équipe du fin
fond de la France se chargeront, avec l'aide de quelques joueurs
parisiens, de nous humilier comme jamais (jan 97): grève des banderoles
et phrases assassines envers le traître de service, un certain B.L.,
qui ne respecta pas nos couleurs ne changeront malheureusement pas
grand chose. Pourtant, les Boys restent fidèles : 50 Boys sont toujours
prêts à se rendre à Turin en bus, mais le déplacement de la rencontre à
Palerme nous oblige à prendre l'avion: 22 Boys se rendront finalement
en Sicile pour justifier leur réputation, le groupe sera celui le plus
représenté.
Le ton monte: le Clameur onzième du nom adopte un ton acide. Extraits:
“Dely Valdès est un grand joueur. VRAI: il mesure 1m87″ ; ” Le KOB est
une prison. FAUX : en prison, on y rentre de force ; regardez Tapie
“... Seule la Coupe d'Europe nous permet de nous enflammer: 4 000 Grecs
de l'AEK Athènes débarquent Porte de Saint-Cloud en mars 97. Les
Parisiens les attendent, mais les deux camps, respectivement intimidés
par la réputation de l'adversaire, n'osent véritablement s'affronter.
Au retour, 150 supporters se rendent au Stade Philadelphia pour
découvrir la fureur vocale des Grecs.
paris SG-liverpool L'apothéose sera la venue du Liverpool FC au Parc en avril 97:
accueillis avec les honneurs par certains, avec les poings par d'autres
avides de vérifier leur réputation, la soirée est chaude, l'ambiance
exceptionnelle dans les deux camps. Au retour, une dizaine d'entre nous
se rendent indépendamment dans un Anfield Road à l'ambiance irréelle,
rejoignant un contingent parisien de 2000 fans: notre réputation
n'étant plus à faire (sic), nous apprîmes que des liverpuldians armés
voulaient nous faire la peau. Finalement un violent affrontement eut
lieu dans un bar, une fois que les portes de celui-ci eurent été
fermées par les Anglais.
paris SG-chateauroux
La finale de Rotterdam, le 14 mai 97, n'effacera pas les déconvenues de
l'équipe et l'attitude des dirigeants à notre égard. Les Boys adoptent
un ton de plus en plus irrévérencieux à l'égard de ces derniers, les
tensions entre groupes de supporters s'accroissent.
La saison 97-98 qu'on pourrait nommé “la saison des banderoles”, débute
avec, au mois d'Août 1997, un PSG-Châteauroux particulier. Pour cause
de nouveaux travaux dans le KOB, l'ensemble du Kop envahie la tribune
K, l'ambiance était vraiment très correcte et quelque peu inhabituelle
pour un début de saison et cette tribune n'a jamais et ne fera jamais
plus autant de bruit.
paris SG-montpellier 97/98
Soirée mythique de coupe d'Europe avec le fameux PSG-Bucarest. Que dire
de cette inoubliable soirée, dans un parc des princes des grands soirs
et une tribune Boulogne survoltée !!
La venue des Rennais, en août, est l'occasion pour un certain Olivier
de s'essayer à la peinture: “Léo: pourquoi le laisser partir ?”. Ce
peintre néophyte deviendra rapidement par la suite plus célèbre dans un
autre registre: animateur de soirées au KOB.
PSG-Montpellier, septembre 97, et hop un message au petit gros de
Marseille “Ta Gueule Courbis”. Non mais ! Le rapport entre Montpellier
et Courbis ? Aucun! Mais on a 1 km de bâche en stock!
paris SG-strasbourg 97/98
Dans le mois qui suit, PSG-Guimgamp, devinez quoi ? Une nouvelle
banderole ? Gagné! Le message: “Hier, aujourd'hui et demain: le Paris
SG au Parc des Princes”. On ne vous explique pas pourquoi.
La réception de l'Olympique de Magouille en novembre sera une nouvelle
occasion pour que se tienne notre stand peinture, on n'oubliera pas
tout de même de préparer un tifo en bandes plastiques, et de sortir en
seconde période la voile “Notre Histoire Deviendra légende”. Sinon, la
banderole ce coup-ci ? “PSG AU PARC L'OM au SDF” !
Des torches à Boulogne, et chez nous en B3 en particulier, on n'en n'a
pas revu beaucoup pour ne pas dire aucune depuis un bon moment. La
dernière expérience fut malheureuse comme vous le savez. On est en
janvier 98, la frustration chez certains est à son comble.
paris SG-monaco 97/98
PSG-Strasbourg et 4 Boys craquent. Le feu de joie tourne court car nos
amis se font serrer et seront interdits de stade pour 6 mois. Le groupe
en souffrira puisque 3 de nos 4 lascars sont aux manettes de
l'association.
Cette saison 97-98 n'est décidément pas comme les autres, voilà
qu'arrive l'affiche PAU-PSG (28 février ou 1er mars 98, je ne sais
plus): triste soirée pour le groupe, six gars des Ultramarines,
n'écoutant que leur bravoure, s'attaquent, armés, aux 2 Boys présents à
Pau (Doudou et Nico Chef). Bilan: quelques bobos et une bâche Boys en
gironde !
La saison se termine, un PSG-MONACO d'avril 98 marque la dernière
représentation au Parc de Monsieur Rai. L'ensemble du Parc lui rend un
hommage vraiment inoubliable, les Boys et le KOB également, forcément.
Ce fut d'abord un drapeaux brésilien (formé à base de feuilles
mélangeant les couleurs jaunes et vertes avec celles de Paris), qui
apparu. Il s'y trouvait à l'intérieur un énorme calicot avec le
portrait de Rai entouré de laurier. Mais c'est en deuxième période que
les Boys ont vraiment fait fort. Cela faisait plus de six mois que nous
préparions un tifo à l'aide de bandes plastiques, afin de représenter
le logo du club. Ce dernier fût une réussite totale.
Côté Club, une tornade nommée Biétry arrive pour remplacer Denizot qui
arrive à la fin de son septennat. L'intersaison est mouvementée. Biétry
raye de la carte tout ce qui porte l'empreinte de son prédécesseur.
Ainsi, exit l'illustre génération Leguen, Fournier, Guérin, Roche.
Aucune transition avec Biétry. Son recrutement, avec Okocha et Giresse
(il ne joue plus lui, il entraîne, je précise) en tête s'avérera bien
peu judicieux par la suite. Intersaison animée aussi de notre côté. On
ne manque pas de rappeler à Charly combien on l'aime et combien on le
remercie pour toutes les fois où il nous a craché dessus de son temps
de journaleux. Le match amical à Charléty est mémorable. Il faut
rappeler que Biétry est en froid avec Marco Simone qu'il cherche à
virer par tous les moyens. A la mi-temps il se fait arroser de
projectiles (rien de méchant rassurez vous juste des bouteilles plastoc
et de la salive) pendant que notre rital de service débarque en
triomphe et s'installe en tribune après avoir testé sa popularité
auprès des fidèles présents. Enfin, côté intersaison toujours, la
France bat le Brésil 3-0 en finale de la Coupe du Monde dans cette
saleté de SDF. Une partie des Boys assisterons à ce couronnement
mondial devant chez Tibéri ou sur la place de l'Hôtel de Ville de Paris
si vous préférez. Higgins ne verra rien du match, devinez pourquoi, et
squattera les épaules d'Obélix afin de voir au moins la remise du
trophée.
Notre saison 98/99 démarre avec entre autres un BX-PSG en plein mois
d'août. Match très important pour les Boys, présents très tôt à
Bordeaux. Echanges courtois de tables et chaises de terrasses de café,
3 Boys en garde à vue, avec des Devils dans la cellule d'à coté!
Finalement il s'en faut de peu que les parisiens ne prennent place
auprès des bordelais, dans leur virage, plutôt que dans la tribune qui
leur était réservé. Ensuite, nuit à la belle étoile sur la grand plage
de St-Trojean, à Oléron, et dimanche à la plage. Boys on tour !
Quelques traditions de la saison passée restent, pour PSG-Bastia, hop
là ! une petite banderole, pour Lama “Lama : Allez... Au revoir”.
Samedi 29 Août 1998, 3 heures et des poussières du mat: le 1er site
internet de supporters parisiens, le nôtre, celui des Boulogne Boys,
est officiellement déclaré aux moteurs de recherche impitoyables du
world wide web. Créé quelques mois auparavant, le site des Boys fût
gardé au frais dans le plus grand secret, le temps de se mettre
d'accord sur la structure et le contenu final du bestial.
paris SG-monaco 98/99
Le mois d'Août vit donc les chose s'accélérer puisque Higgins avait
hâte de voir son bateau à l'eau. Depuis, le site a continué de se faire
son chemin.
Les Boys en particulier, le KOB en général, renouent avec les tifos
d'envergure. Pour preuve ce PSG-Monaco de septembre. Lettrage “KOB”
avec des feuilles blanches pour le “K” et le “B” et la voile tour
Eiffel pour le “O”, tu met le tout sur fond de feuilles bleus et pan !
effet garanti.
A part ça, les tribulations des têtes dirigeantes au sein du club
continuent. Après avoir tout misé sur une ancienne gloire du football
français au poste de coach, Charly opte pour les Dupont-Dupont ou pour
le duo Jorge-Troch si vous n'avez pas saisi. Ils n'ont pas changé
physiquement les deux lascars, toujours aussi poilus sous les narines,
mais ils n'ont plus les même gars en culottes sur le terrain et les
résultats le démontreront hélas. Pourtant on a osé y croire.
PSG-Auxerre, octobre 98, on y est allés de notre petite banderole:
“Artur et Denis: Ramenez-nous vers les sommets !”.
Novembre rime avec retrouvailles du stade vélodrôle. Après 5 ans de
divorce obligé, 80 Boys débarquent à Marseille pour accueillir les
projectiles des Marseillais pendant 90 minutes (bouteilles, boulons,
enjoliver de roues (!), sièges, et zipo argent pour Obélix!). Fait
marquant, 150 indépendants débarquent gare St Charles. Le club refusera
de leur céder le précieux sésame en sa possession ! Merci qui ? Merci
Domergue ! Alors, pour la venue des occitans au parc, en décembre 98,
une grève pour manifester notre solidarité avec les indépendants est
organisée. Opération KOB vide pendant 15 minutes !
Toujours en décembre, 7 Boys partent sur l'île de Beauté pour assister
à la défaite de notre club, souvenirs inoubliable. Embrouilles
sérieuses avec les chauffeurs de taxis de l'aéroport de Bastia. Biétry
qui débarque en sauveur. Enfin, le compte rendu est dans Clameur n°15,
troisième édition alors de cette seule saison 98/99 qui comptera 4
fanzines !
Février 1999, PSG-St Etienne en Coupe de France: lancer de PQ dans le secteur BB85.
PSG-Nantes au mois de mars et grève dans le secteur B3. Personne dans
le block, seulement la voile du groupe plus une banderole plus
explicite “C+ va faire ton cinéma ailleurs”. Les Boys passeront le
match en Boulogne Rouge avec une nouvelle banderole “Journalos,
guignols de l'info” ceci en représailles des attaques répétés des
médias contre notre club. Ce PSG-Nantes alourdira également le casier
judiciaire de Guigui qui sera reconnu coupable d'avoir remis à sa place
un sinistre cornard en lui offrant une anatomie faciale proche de notre
Alain Prost national.
paris SG-marseille 98/99
PSG-OM, c'est en mai et Paris joue sa survie en D1 alors que Marseille
joue le titre. Paris gagne dans une ambiance de folie. Pour l'occasion
les Boys réaliseront un spectacle avec une voile représentant les
monuments de Paris avec l'emblème du groupe et des feuilles de couleurs
avec une banderole “Boys ad majorem parisorum gloriam”. On attendait
cette victoire sur l'ôhème depuis avril 90 tout de même! Autant vous
douter que pour beaucoup, ce fut une première ce PSG-OM 99 !
paris SG-auxerre 99/00
29 mai 99, les girondins viennent se faire sacrer champion de France au
Parc passe encore car ainsi on évite d'avoir l'OM sur la plus haute
marche. Par contre les Ultramarines sortent deux banderoles pour nous
“les Boys ont les voles” et ” les Girls ont les viole” ! Quelques mois
après leur insolence les perdra.
Cette foutue de saison s'achève. Le PSG aura consommé 3 entraîneurs et
tiré un trait sur l'Europe. Les dirigeants décident de ne pas
participer à la coupe à Toto et procèdent à 1 recrutement modeste mais
qui s'avérera judicieux. Les Boys s'apprêtent à vivre une saison
terrible ! Ils rétabliront leur honneur souillé par les putes de
bordelaises et réaliseront une saison pleine en terme de tifos
notamment. C'est la sortie des gadgets scottish spirit ! Une ligne de
gadgets en tartan: écharpe, carte de membre et patch ! Une série de 5
autocollants sort mettant fin à plusieurs années sans petites vignettes
à coller ! Enfin, “la voix des Boys”, feuille d'info pour chaque match
à domicile, fait son apparition.
Aout 1999, ça repart, PSG-Metz, en cette période estivale rien de tel
que les voiles “Notre Histoire Deviendra Légende” plus des grands
drapeaux pour colorer le Kop de Boulogne. PSG-Auxerre, premier gros
tifo de la saison, un tifo qui ressemble beaucoup a celui fait dans la
Curva Fesiole, des feuilles blanches dans toutes la tribune, avec un
coeur rouge au centre.
paris SG-marseille 99/00
PSG-Bordeaux, septembre 99 et on se revoit déjà. La vengeance est un
plat qui ce mange froid. Nos amis “Ultra-narines” Bordelais voient leur
bâche soufflée sous leurs nez. Sinon un tifo sur toute la tribune, en
feuilles formant un couché de soleil avec un Arc de Triomphe.
Déplacement à Nantes en octobre, victoire 4-0, Krevett interdit de
stade pour avoir allumer un fumigène ! PSG-OM, trois grandes voiles,
faites maison bien sur, recouvrent le KOB, superbe tifo organisée par
les groupes de Boulogne, ainsi que des milliers de ballons et des
torches.
paris SG-lyon 99/00
Novembre, PSG-St Etienne: pour la réception des verts un spectacle est
organisé avec 4 000 petits drapeaux formant une tour Eiffel et les
couleurs de notre club, le résultat est superbe !.
Un mois plus tard, PSG-Lyon avec un tifo en feuilles noirs et jaune
représentant notre tour Eiffel avec une lettrage “PSG”, plus une
banderole “Illuminez ce nouveau millénaire”.
l an 2000
Voilà, on est en l'an 2000. C'est toujours pas la fin du monde alors
bon on se fait un petit Bordeaux-PSG ; match très importants pour les
Boys. Malgré le calendrier (match le dimanche soir, merci la LNF, la
télé,etc !), plus de 60 Boys sont présents Place de la Victoire. Aucun
contact sérieux entre les deux camps. Par contre la bâche Ultramarines
sera sortie et brûlée au Parc Lescure.
OM-PSG, février, environ 150 Boys à Marseille (le groupe le plus
nombreux) mais défaite tout de même 4-1 au vélodrame. Suite a à la
débâcle contre Marseille, une banderole “vous avez sali nos couleurs”
avec une grève d'1/4 d'heure au début du match suivant au Parc.
Rendez-vous au mois d'avril maintenant avec environ 130 Boys à
Saint-Etienne ambiance plutôt chaude entre les deux camps. Bastia-PSG:
encore un déplacement chaotique en Corse. Une vingtaine de Boys à
Furiani, groupe parisien le plus représenté en Corse, ambiance
électrique et la tension à son maximum.
PSG-Montpellier, 33e journée et dernier match au Parc en ce mois de
mai, Lama joue pour la dernière fois (c'est sur ce coup-ci) avec le
maillot de la capitale. Un tifo sur toute la tribune est organisée en
feuilles, le plus important est pour la fin du match ou le KOB sera
grand, une fois de plus. Le parc se vide à une vitesse affolante, les
gens d'Auteuil et des latérales aussi veulent rester mais les stewards
exercent la pression qu'on leur connaît. Le KOB est rempli à 80 % et le
parc continue à se vider, le KOB chante “les joueurs à Boulogne”. 35
minutes plus tard Lama viens nous voir, prend le micro du speaker et
s'adresse directement à nous. C'est ensuite toute l'équipe qui vint par
groupe de 2 ou 3, chacun jetant des maillots ou autres, mais
l'apothéose ce fut lorsque l'équipe enfin en entier se met devant le
KOB pour faire la ola avec nous.
Troyes-PSG: dernier match de la saison, plus de 120 Boys présent
ambiance terrible avec un envahissement de terrain et une qualification
pour la ligue des champions.
Bilan de la saison, 500 membres, un site Internet qui carbure, une
lettre d'info à chaque match, des déplacements en masse, rupture de
stock sur toute la ligne en matière de gadgets, on retrouve la coupe
d'Europe. Que demande le peuple ?
A suivre ...
Un remerciement à tous ceux qui ont contribué par leurs actes à
l'implantation, au développement puis à l'enracinement de groupe dans
le Paysage Supporter Français et Européen. Merci donc à tous les
membres passées ou (et) présents. A dans 5 ans pour les 20 ans du
groupe !!!
historique de 2000/01
Une nouvelle saison d'une importance capitale pour les Boys peut
débuter, des objectifs fixés à la hausse, un tifo des 15 ans à finir au
plus vite, un grand chelem à pérenniser avec la Ligue des Champions...
Rien n'est simple ! Cet été 2000 est aussi l'occasion de montrer la
motivation de notre “NG” officieuse, et c'est une panoplie de calicots
flambants neufs qui voient le jour... Notre Président Perpère l'avait
annoncé : Un recrutement de qualité est prévu. Nous récupérons notre
“grande star” Anelka pour la modique somme de 200 millions de francs
(le foot business explose à Paris), ainsi que deux ex-marseillais
Dalmat et Luccin... Pour ce dernier qui a clairement laissé son cœur à
Marseille avant de porter nos couleurs, l'intégration sera très
délicate voire impossible...
en italie
C'est le 12 juillet 2000 que l'équipe de France fait plonger l'Italie
avec un but en or en finale de la Coupe d'Europe, pendant ce temps-là,
une dizaine de boys vont soutenir les rouges et bleus en match amical à
Bressuire. Notre bien aimé Luccin se fait chahuter par les quelques
ultras parisiens présents... Ce déplacement gardera une saveur
particulière pour les quelques participants !
paris SG-strasbourg
La saison officielle peut reprendre. Le PSG entame plutôt bien la
saison avec une large victoire au parc 3 buts à 1 contre Strasbourg.
Une banderole rappelle à Luccin qu'il est ici en terrain miné “Luccin
si tu n'as pas la foi ne reste pas”. L'ambiance est chaude et bonne.
Une saison d'exception prend déjà place dans toutes les têtes. La
semaine suivante, faute d'avoir pu remplir un bus, ce sont 5 voitures
qui s'élancent à l'assaut de la Bretagne et plus précisément à Rennes
pour un déplacement caniculaire.
paris SG-bastia
En cette fin du mois d'août, le Paris-SG reçoit Bastia, notre club fête
ses 30 ans et un tifo est prévu pour l'occasion : la mythique voile
“Notre Histoire Deviendra Légende” recouvre un 30 en feuilles géantes,
accompagnés d'une banderole de rigueur en ce début de saison, “Un
troisième titre pour nos trente ans”. Le PSG l'emporte facilement 3
buts à 1 et Anelka marque ses premiers buts de la saison.
année 2000/01
Cette année 2000/2001 révèle de grosses lacunes de la sélection
parisienne en déplacement : Défaite à Metz, puis à Troyes en pleine
semaine sous la pluie 5–3. Les Boys sont toujours présents à plus d'une
centaine... Pour la réception des verts, c'est une nouvelle fois un
tifo sur tout Boulogne bleu qui est réalisé avec une voile Paris-SG au
centre et des feuilles rouges, bleues et ballons blancs en horizontal
sur la tribune. Le rendu est très moyen, les feuilles ne ressortent pas
assez... Mais une ambiance excellente s'est emparée de Boulogne ce soir
là. Nous l'emportons sur le score sans appel de 5 à 1.
A la fin de ce match, tout le groupe a les yeux tournés vers
l'Europe, le calendrier du 1er tour de poules ne peut évidement que
nous faire rêver : Rosenborg, Helsingborg et Munich.
Et dès le lundi, ce sont 2 monospaces qui quittent Paris direction
le nord de la Norvège, Trondheim plus précisément, pour y affronter
Rosenborg. Un déplacement de 5000 Kms, une semaine de folie qui
marquera à jamais les 9 BB85 et 3LF l'ayant effectué. Au stade, ce sont
tout de même 150 parisiens grâce au déplacement organisé par le Club
dont une vingtaine de Boys qui remplissent le parcage. La défaite 3
buts à 1 n'entamera pas le moral des troupes pour la suite de la
compétition...
paris SG-bayern munich
Quelques jours plus tard, retour d'un gros choc européen au parc, PSG
contre le Bayern Munich. Le tifo pour l'occasion représente une cible
géante rouge et bleue sur fond blanc avec les lettres “C1″, le tout
accompagné d'une banderole “Viser du mieux possible !” Le rendu est
correct mais la banderole se révèle vraiment trop petite !Une ambiance
comme on les aime avec un Boulogne électrique, surchauffé, des chants
puissants. A la mi-temps, la buvette est saccagée et dépouillée ! A la
fin du match, sur une frappe de Laurent Leroy le parc explose,
frissonne, le PSG fait tomber le Bayern à domicile.
paris SG-om
La saison suit son cours. Pour le déplacement à Guingamp, un bus
organisé par l'association Le week-end suivant, c'est un nouveau PSG -
OM, et le KOB peut encore revêtir ses plus belles couleurs. Tifo
magnifique “Attention tribune gardée” : Des bandes géantes recouvrent
la tribune en Bleu Blanc et Rouge avec le Bulldog dans le Blanc.
Victoire 2 buts à rien ce soir là dans une ambiance toujours aussi
chaotique...
paris SG-toulouse
Rares sont les déplacements en train mais que celui-là fut bon ! C'est
donc un bon vieux Corail qui emmène une cinquantaine de Boulogne Boys
dans la ville rose pour un déplacement dès plus sympathique : bâchage
sur le capitole, trouvaille d'un Pub de toute beauté le Fair-play, où
la bière et le vin couleront à flot une bonne partie de la journée et
également pour l'après match... Au stade, le PSG remporte son premier
succès à l'extérieur au mois de novembre. Il était temps ! Retour à
Paris pour enchaîner rapidement avec le déplacement à Munich, 25 Boys
iront fièrement arpenter les rues de la ville bavaroise et
malheureusement voir le PSG s'incliner 2 buts à 0...
paris SG-lyon (15ans)
La semaine suivante, c'est la réception de Rosenborg et le carton de la
saison : 7 - 2 à la joie du public parisien... Un résultat d'excellente
augure pour la suite de la compétition et à l'approche de nos 15 ans,
cela ne peut que nous booster !
Dans les coulisses du tifo, tout est bientôt prêt. De longs
dimanches pendant plusieurs mois ont servi à confectionner la plus
belle voile du groupe dans les moindres détails. Un travail titanesque
sous la gouverne de Nico, Président à l'époque que je ne pouvais
oublier dans cet historique.
Malgré ce travail de fou, la vie de l'association continue et
c'est en caisse, une fois n'est pas coutume, que les Boys traversent
l'Europe direction la Suède et Helsingborg.
PSG - Lyon, sûrement le match le plus important pour l'association
cette saison là. Nos quinze piges bordel ! En retard comme le veut la
tradition Boys, mais prêts à faire de cette soirée une des plus belles
de l'histoire du groupe. Dès le vendredi soir, une quarantaine de
membres viennent au parc pour commencer à installer la tribune et
monter le matériel... Dès le lendemain matin, c'est la grosse activité.
Pour l'occasion, la tribune est bâchée entièrement à notre honneur avec
les différentes bâches du groupe et un message : “Premiers à naître”
“Derniers à mourir”. Pour l'entrée des joueurs, nous avions
confectionné une voile représentant les monuments de Paris sur fond de
coucher de soleil rouge et bleu accompagnée d'une banderole “Depuis
1985 les Boys rayonnent sur la ville lumière”. Au dessus de R1/R2 des
bandes PVC et un logo du club viennent compléter ce qui est et restera
sûrement pour longtemps le plus beau Tifo du groupe...
paris SG-lyon (15ans)
La semaine suivante, c'est la réception de Rosenborg et le carton de la
saison : 7 - 2 à la joie du public parisien... Un résultat d'excellente
augure pour la suite de la compétition et à l'approche de nos 15 ans,
cela ne peut que nous booster !
Dans les coulisses du tifo, tout est bientôt prêt. De longs
dimanches pendant plusieurs mois ont servi à confectionner la plus
belle voile du groupe dans les moindres détails. Un travail titanesque
sous la gouverne de Nico, Président à l'époque que je ne pouvais
oublier dans cet historique.
Malgré ce travail de fou, la vie de l'association continue et
c'est en caisse, une fois n'est pas coutume, que les Boys traversent
l'Europe direction la Suède et Helsingborg.
PSG - Lyon, sûrement le match le plus important pour l'association
cette saison là. Nos quinze piges bordel ! En retard comme le veut la
tradition Boys, mais prêts à faire de cette soirée une des plus belles
de l'histoire du groupe. Dès le vendredi soir, une quarantaine de
membres viennent au parc pour commencer à installer la tribune et
monter le matériel... Dès le lendemain matin, c'est la grosse activité.
Pour l'occasion, la tribune est bâchée entièrement à notre honneur avec
les différentes bâches du groupe et un message : “Premiers à naître”
“Derniers à mourir”. Pour l'entrée des joueurs, nous avions
confectionné une voile représentant les monuments de Paris sur fond de
coucher de soleil rouge et bleu accompagnée d'une banderole “Depuis
1985 les Boys rayonnent sur la ville lumière”. Au dessus de R1/R2 des
bandes PVC et un logo du club viennent compléter ce qui est et restera
sûrement pour longtemps le plus beau Tifo du groupe...
A la trentième minute 15 torches illuminent le Kob pour nos quinze ans
! A l'entrée des joueurs en seconde mi-temps, c'est plus de 200
drapeaux rouges et bleus accompagnés de plusieurs centaines de kilos de
confettis sur un fond de ACDC suite à notre demande. Rendu encore une
fois de toute beauté. En fin de match et pour clôturer cette soirée
anniversaire, la voile BOYS monte sur B3 et s'en suit un lancer de 3000
rouleaux de PQ accompagné de dizaine de petits pots de fumée...
Boulogne Flambe ! L'anniversaire est réussi ! On peut aller fêter ça !
Au Pub, la petite photo du polaroid fait déjà rêver...
Un nouveau déplacement en train nous emmène à Monaco : un wagon
couchette entièrement rempli de BB85. Passage mémorable par la gare
Saint-Charles avec fumis et chants Anti-OM, lancé de canettes, un grand
moment de rigolade... En principauté, c'est la défaite. Au retour, le
train se fait attaquer par des jeunes ultras marseillais à coup de
fusées et cailloux. Aucun dégât, plus de peur que de mal pour notre
mythique Kro qui verra un pavé lui frôler le visage...
La traditionnelle crise hivernale se fait sentir, le club se
laisse couler presque comme chaque année, 6 défaites en 7 matchs de
championnat, le PSG dégringole au classement, ça va mal... Mais la
Ligue des Champions nous réussit toujours et le tirage au sort du 2ème
tour de poule nous gâte : la Corogne, le Milan AC et les turcs de
Galatasaray !
Malgré une cuisante défaite 5-1 à Sedan le week-end passé, ce sont
9 Boulogne Boys qui prennent leur envol direction Istanbul pour un
déplacement qu'on annonce périlleux. L'atmosphère est pesante quand le
groupe approche du stade en taxi... Finalement, aucun incident, la
bâche est posée sans encombres. La quarantaine de parisiens présents
peuvent pleinement crier leur amour pour le PSG dans le stade
surchauffé Ali Sami Yen qui verra les turcs l'emporter sur le score de
1 but à zéro. Pendant le décrassage de fin de match, notre star Anelka
légèrement titillée par les parisiens suite à ces nombreuses
contre-performances, se permet de lâcher un doigt aux 40 fidèles...
Promis on n'oubliera pas !
Peu avant Noël, le groupe se rend en corse à Furiani avec en tête
les violents incidents de l'année passée. Déplacement sans histoire
mais tout de même encore une fois 20 Boys en Corse, groupe le plus
représenté sur l'Ile de Beauté ! La trêve arrive à point nommé pour
nous, le trop plein de déplacements a été dur à suivre et pour l'équipe
qui enchaîne les contre-performances...
La D1 reprend ses droits et nous emmène à St Étienne dès le mois
de janvier dans un froid sibérien à 2 bus bondés plus quelques
voitures. 140 boys sur la route du Forez, c'est bien... Un tragique
accident de la route emmènera un supporter parisien, Roger, au paradis.
Au stade, le parcage est presque plein et les chants parisiens
raisonnent. A la mi-temps le groupe fait son cirque et un petit
incendie fumigène / chlorate... 2 Boulogne Boys finiront à la maison
d'arrêt, pour 1 mois, et prendront 3 ans d'interdiction de stade. On
pense à vous !
Pour la réception de Lens au parc, c'est l'occasion de rendre un
dernier hommage à Roger avec une banderole “Roger, ce match t'est
dédié”, ainsi qu'à nos 2 camarades en prison. “1 fumi allumé”, “en
prison pour leur passion”, “pourquoi pas la pendaison ?” Accompagné
d'une bonne quinzaine de torches !
paris SG-l'aja
Le PSG s'embourbe dans le ventre mou du championnat, l'hiver est rude
mais nous continuons à soutenir nos couleurs... Le PSG reçoit l'AJA en
Coupe de France après avoir éliminé Thouars. C'est l'occasion
d'exprimer notre ras le bol, les deux virages ont l'esprit
contestataire. Tous les groupes (sauf LF) posent leurs bâches à
l'envers ! Chez nous, on pourra voir sortir pendant l'échauffement une
banderole “www.équipedemerde.fr”... Après 5 minutes de jeu, Auxerre
nous plante 2 buts révélateurs d'une saison ratée... Et nous sortons la
banderole “PSG : Le Benny-Hill du foot”.
paris SG-milan
Une semaine chargée s'annonce coté parisien, avec déplacement à Milan
le mercredi et Marseille le samedi. Pour milan, ce sont 140 boys qui
répondent présents. Le groupe organise 2 bus, plus des voitures. La
journée se déroule sans accro avec les ultras milanais. Au stade, les
1500 parisiens ayant effectué le déplacement font résonner San Siro et
ne seront pas mécontents de voir le PSG ramener un point d'Italie.
om-paris SG
A peine de retour, le déplacement de l'année se profile : OM-PSG. Dans
un souci d'indépendance, toutes les associations menacent le PSG de se
rendre à Marseille par leurs propres moyens. Seuls les Boys iront au
bout de leur pensée et 90 boys prennent la décision de rallier la citée
phocéenne en train. Arrivés en ville, les flics nous laissent libre
court et nous passerons la journée au Prado à boire et rigoler. La
sécurité du PSG n'étant pas prête à nous recevoir, elle nous refusera
la vente de billets... Nous passerons donc le match dans le hangar à
coté du Vél et écouterons la nouvelle défaite parisienne à Marseille...
Au match suivant, des banderoles contestataires seront sorties :
“Dirigeants vous êtes tous des putes” ... Pas de tifo pour l'occasion,
mais encore pas mal de torches allumées à l'entrée des joueurs...
La saison se poursuit et des déplacements comme la Corogne sont les
bienvenus, même quand notre équipe (de chèvres) se fait sortir de la
Coupe d'Europe en perdant 4-3 après avoir mené 3-0...
La réception des turcs de Galatasaray et ses 5000 supporters venus
de toute l'Europe transforment le parc... Dehors, ce n'est pas moins de
4h d'affrontements entre police, turcs et parisiens, un grand moment de
violence à Paris... Dans le stade à la mi-temps, les turcs présents en
latérales en prennent pour leur argent... Les incidents poussent les
turcs à se réfugier sur le terrain, le match est arrêté 15 minutes...
Avant de finir sur une victoire 2-0 mais de sortir par la petite porte
de cette compétition, avec en prime 2 matchs de suspension de Parc...
Les Boys sortiront ironiquement une banderole “PSG fait nous rêver...”.
Pour continuer sur les bonnes choses, un déplacement à Bordeaux.
Départ la veille au soir avec un bus rempli de 80 boys prêts à en
découdre avec nos amis ultra narine... Ce qui fut chose faite à 9h du
matin devant le parc Lescure, quelques gifles distribuées jusqu'à ce
que nos amis se réfugient dans le stade pour préparer leur tifo... Une
journée passée Place de la Victoire, avant de retourner à Lescure pour
chanter et voir le PSG s'incliner 2-0...
La saison touche à sa fin et pour la dernière journée de
championnat nous nous rendons à Strasbourg. 80 boys veulent profiter
encore une fois d'une saison vraiment bien remplie. Le groupe décide
pour l'occasion d'organiser un BBQ. Tout le monde s'en donnera à cœur
joie. Au stade, l'ambiance a été bonne... Le « ô ville lumière » lancé
une bonne fois pour toutes à Paris aura tenu un bon quart d'heure...
Deuxième victoire de la saison à l'extérieur pour les nôtres...
Strasbourg fini dernier, Nantes champion... Nous finissons 9ème du
championnat, mais nous accrochons l'Intertoto...
Pour le bilan de la saison, il est plutôt bon : Un anniversaire réussi,
un groupe très bien représenté à l'extérieur ; Au niveau de l'ambiance
en tribune, des hauts et des bas à l'image des résultats du PSG, des
torches à pratiquement tous les matchs... Pour l'instant tout va bien.
historique de 2001/02
Une trêve de courte durée puisque la coupe Intertoto peut désormais
donner le coup d'envoi de la saison 2001/2002... Suite aux incidents de
PSG - Galatasaray, nous savons d'ores et déjà que nous allons faire 2
déplacements... C'est donc Toulouse qui accueillera les parisiens
orphelins de stade, dès le début du mois de juillet et contre le club
finlandais de Pori. 300 parisiens se mobilisent pour aller soutenir les
rouges et bleus, de bon délires entre les associations et la saison
débute bien puisque le PSG l'emporte 3 buts à rien.Le déplacement en
Finlande sera l'occasion pour un monospace de Boys de retourner dans
les pays nordiques voir le PSG s'imposer sans aucun problème...
Le 1er tour passé sans encombre, le Paris-SG nous propulse en Ukraine,
deux membres du groupe s'empressent d'aller chercher leur visa à
l'Ambassade... Ils seront accompagnés par un cigogne et ce seront les 3
seuls parisiens à poser notre bâche en Europe de l'est. Ils feront le
retour dans l'avion des joueurs.
Le 3ème tour nous emmène en Belgique. Les Boys sont toujours présents,
et pour le match retour les parisiens atomisent les belges 7 buts à 1 !
La coupe de l'Uefa nous tend les bras. Mais avant cela, il faudra
battre l'équipe italienne de Brescia. Le match aller au parc ne donne
rien. Un beau contingent italien aura fait le déplacement quelques
petits incidents ont émaillé l'après midi mais sans gravité.
La saison a également repris son court et les joueurs semblent déjà en
avoir plein les bottes : 3 matchs nuls lors des 4 premières journées...
Un car Boys fut organisé pour Monaco (2-2) la semaine précédant le
dernier match de l'Intertoto à Brescia. Elle donnera l'occasion à pas
mal de parisiens de rester sur la cote d'azur profiter un peu du mois
d'août... Au départ de Paris ce ne sont pas moins de 3 voitures et un
J9 qui prennent la route direction Milan où le rendez-vous est donné à
2 autres voitures Boys pour finir la route ensemble... Arrivé à
Brescia, le J9 se fait attaquer par les locaux. Résultat une vitre
brisée, l'arrivée au stade est des plus tendues, les MF sont avec leurs
amis italiens... Rien à faire, on ne fait pas le poids. Le bus commun à
Auteuil et le contingent de voitures parisiennes rentrent dans le stade
sous protection policière. 200 parisiens donnent de la voix pour une
qualification parisienne en coupe de l'Uefa...
tragedie
Au retour, un tragique accident viendra tous nous frapper... Une
voiture Boys percutera l'arrière d'un poids lourd à hauteur de Dijon.
Sébastien, membre des Boulogne Boys depuis 10 ans décédera quelques
jours plus tard. “Sébastien à jamais dans nos cœur”...
Le groupe est en deuil, un superbe hommage lui est rendu dans tout le
parc, avec chez nous un tifo “SEB” “ta mémoire illuminera à jamais le
kop” Les joueurs viennent déposer une gerbe de fleurs devant la
tribune... Emouvant. Et s'en suit une minute de silence... Les bâches
domiciles et extérieures resteront floquées d'un tissu noir pendant
quelques matchs.
paris
Le club n'est pas bien organisé en ce début de saison, et les
contre-performances s'enchaînent en championnat. 2 victoires lors des
10 premières journées du championnat, c'est bien peu.
La coupe d'Europe nous réserve son lot de bonheur et c'est à Bucarest
que 40 parisiens dont 2 boys vont représenter les rouges et bleus. Un
match qui se finit par une coupure d'électricité et une victoire sur
tapis vert 3 buts à zéro. Le PSG retrouvera le Rapid de Vienne au 3ème
tour de la Coupe.
C'est durant l'automne, moyennant finance bien entendu, que la
production du Film “3-0″ propose aux 6 associations officielles du Parc
des Princes de venir faire de la figuration 5 soirées d'une semaine au
parc. Finalement pas grand chose de fait : quelques torches allumées,
un ou deux chants en 5 soirées et le groupe s'en tire avec des
retombées financières très intéressantes...
Pendant ce temps en championnat, les déplacements à Bordeaux se suivent
et se ressemblent. Les parisiens prennent d'assaut dès la veille la
capitale girondine, Boys et indépendants donne le tournis au CVS...
L'avant match laisse place à un cortège composé de toutes les
associations plus les indépendants. Environ 400 personnes sillonnent la
ville en toute impunité, un grand moment ! Victoire parisienne dans la
rue, défaite dans le stade 1 but à rien. Mais à noter la sortie de la
voile Sncf pour les boys, c'est devenu rare à l'extérieur.
Le déplacement à Vienne nous donne l'occasion d'organiser un car double
étages avec nos amis LF, 25 Boys y prendront place pour une bonne
trentaine d'heures de bus aller-retour. 200 Parisiens se retrouvent à
Vienne. Résultat final 2 partout. Le tirage au sort est connu
rapidement et les 16ème de finale de la coupe de l'Uefa nous opposeront
aux Glasgow Rangers.
C'est donc 2 semaines après que le groupe organise un car rempli de 50
Boulogne Boys pour rejoindre Ibrox Park. La journée se résumera au
squattage des pubs... Au stade, 400 Parisiens encouragent les rouges et
bleus, la bâche BOYS'85 sera tendue à bout de bras pendant les 90
minutes au bout desquelles les deux équipes se séparent sur un score
nul et vierge.
Notre capitaine pour toujours, j'ai nommé RAI, décide d'organiser son
jubilé au Parc des Princes. Mobilisation pour l'association : un tifo
cœur floqué de son numéro 10 avec une phrase en espagnol “RAI o gol de
lettras de nobleza !”
En l'espace d'un mois, le PSG retrouve la forme en championnat.
Victoires à l'extérieur contre Sedan, Nantes et Metz. Les Boulogne Boys
rempliront pour chaque déplacement des bus... Et l'ambiance en tribune
remonta en même temps que le club montrait le bout de son nez vers le
haut du classement.
Contre l'OM au parc, l'ambiance est comme à son habitude électrique.
Des dizaines de fumis accompagnés de drapeaux, confettis et calicots,
accompagnés de la banderole sortie lors du déplacement à Nantes “on
veut des guerriers !”, les joueurs ne nous entendront pas et match nul
0-0 contre l'ennemi.
Pour la réception des Rangers, des milliers de fan's écossais
envahissent les abords de la porte de Saint-Cloud. De légers incidents
sont à déplorer. Dans le stade, notre tifo est complètement raté, une
partie de la tribune Boulogne bleu étant encore vide au coup d'envoi...
L'ambiance fut tout de même bonne malgré les milliers d'écossais
disséminés un peu partout dans le stade. Pendant les penaltys, les
écossais font forte impression avec des chants surpuissants. Nous
serons battus 4 tirs au but à 3... Et une nouvelle fois nous quittons
la coupe d'Europe prématurément...
Pour la venu des auxerrois, les Supras, plus vieux groupe de la tribune
Auteuil fêtent leurs 10 ans. Nous leurs rendons également un hommage
“SA de votre groupe est née un virage”.
Dernier déplacement de l'année 2001, toujours l'occasion de faire des
conneries avant Noël. Nous nous rendons à Sochaux en bus avec 50
bonnets de Père Noël vissés sur le crâne, un gros délire... Avec les
bouchons des vacances et la neige nous ratons le coup d'envoi. Au
stade, le groupe assure l'ambiance et le PSG le score 2-0, l'année
finit en beauté...
Le PSG reçoit Monaco, les LF fêtent leurs 10 ans. Pour l'occasion, le
groupe sort une banderole bardée d'ironie en réponse à leur banderole
pour nos 15 ans : “BB en 85 LF en 2002, merci qui ? ” La veille de ce
même match, Le Parisien sort un torchon sur les Hools et Ultras
parisiens, nous sortons “Le Parisien : Le péril de l'info...”
Au mois de Janvier 2002, changement de Président au sein de
l'association. Obelix prend le relais de Nicochef après 5 ans de bons
et loyaux services. Le PSG garde la tête haute en championnat et reste
dans le sillage européen. En Coupe de France tout ne se passe pas trop
mal, nous éliminons Marseille aux tirs au but au Parc des Princes... Un
tifo cierges magiques est organisé sur tout Boulogne bleu pour un rendu
plus que correct. Nous sortirons de cette compétition en quart de
finale, éliminés par Lorient au parc 1 but à 0.
Avec l'argent récolté pendant le film “3-0″, le groupe se lance le 1er
février 2002 dans l'aventure “local” et c'est ainsi qu'une surface de
140m² est louée dans le 13ème arrondissement. La soirée d'ouverture
avant le départ pour Montpellier donnera lieu à un apéro éclairé à la
bougie et bières vendues de main à main ! Seul le noyau et les plus
actifs du groupe y auront accès, les premières soirées sont déjà
mythiques et nous ressoudent un maximum.
Dans l'autre coupe nationale, nous sortirons aux portes du SDF face à
Bordeaux après un tifo sur tout Boulogne, 2 voiles du tifo “3 raisons
de vivre” recouvrant R1 / R2 , et les lettres P.S.G. en feuilles chez
nous en bleu.
La saison des tifo est restée finalement très pauvre, sûrement à cause
du tifo arc de triomphe, beaucoup trop long à réaliser ; Déjà plusieurs
mois de préparation et plusieurs reports derrière nous... Nous décidons
de confectionner rapidement et pour la première fois en partie dans
notre local, une petite voile recouvrant le Bloc B3. Elle fut de sortie
pour PSG - Nantes avec la banderole “Ils sont fous ces boys”. Jolie
rendu malgré la taille un peu réduite de la voile...